Blah, blah, blah

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23 avril 2010

Hey! It's been quite a while. I didn't feel like writing here anymore. Well, as you have probably noticed on the homepage of the site, Pierre & Marie have released their new LP. It's great! We'll be playing around Paris to support it as usual (well you can also invite us to play where you live).

This new album is a digital-only release via FRENCH TOAST, our beloved label, and you can find it just about everywhere on the internet (amazon, deezer, bandcamp and so on).
Actually if you really want a CD (CD-R actually) you can purchase one here and i'll burn it especially for you (see MAILORDER page).

By the way, you may have noticed that all (yes, ALL) my albums are now available in streaming audio (see the MUSIC page). It feels a little bit strange to see all these songs neatly piled up. Try and start all the players at once and hear what happens, hehe.

13 mai 2008

Un peu de clarification, de rationalisation (de ratiocination)... les Urchins ne sont plus (à tout jamais? juste pour l'instant? on ne sait pas). Désormais la configuration de concert s'appelle PIERRE & MARIE, c'est un trio avec Franck. Ca nous paraît à tous les trois plus simple. Le truc qui reste UN PEU compliqué c'est qu'on va proposer lors de ces concerts mon nouvel album solo, mais ça devrait aller quand même hein.

25 mars 2008

Pour mémoire, deux liens vers des interviews de l'époque "spikes"... Benzine et et POPnews. Au fait, depuis un petit moment, les Urchins ont changé de configuration : nous sommes désormais un trio avec Franck Zeisel (Chiltons, Double Feature) à la basse.

29 novembre 2007

En attendant la sortie de ce nouvel album (peut-être vais-je le retravailler en collaboration avec des gens, rien n'est sûr mais on verra, à suivre... une reprise de l'immense et grandiose SURF'S UP des Beach Boys par moi et Marie est disponible, ainsi que plein d'autres reprises, à l'initiative de My Jazzy Child, ici.

28 octobre 2007

Bientôt bientôt...

22 février 2007

Nos amis de Dead Bees Records proposent le disque de Urchins en mailorder ici.

7 février 2007

Le disque de Urchins est en vente sur le site ici et vous pouvez écouter des extraits . On le sort via la structure French Toast qui à l'excellente initiative de Stéphan Lipianski, chanteur de New Pretoria, regroupe une dizaine de groupes parisiens (l'union fait la force dit le dicton). L'album de New Pretoria sort d'ailleurs de la même manière en ce moment... je vous engage à aller faire un tour sur le site de l'association ou sur sa page myspace pour vous tenir au courant des événements ou sorties chapeautés par le collectif.

6 décembre 2006

Quelques infos sur l'album des Urchins : il se nomme "Spikes" et contient 12 chansons. Voilà à quoi ressemble la pochette :

Le label toulousain Dead Bees en propose un extrait sur sa compilation #5 que vous pouvez trouver ici. Cette compile regroupe 18 groupes méconnus et talentueux, dont nos amis Maison Neuve et Lispector, à un prix défiant toute concurrence ! Vous pouvez écouter le titre en question et un autre morceau sur le site des Urchins (cf. menu à gauche) et/ou notre page Myspace ().

Nous sommes également en contact avec un petit label californien qui va peut-être sortir le disque chez eux. A suivre...

14 novembre 2006

Vendredi 17 novembre : je partage l'affiche (pour un concert solo) avec Lafayette Young, Chris Bartlett (Grass Widows) & Gaspard Royant. Orient Express, XIIe (détails page concerts).

26 octobre 2006

L'album des Urchins est terminé. On cherche un label/distributeur/etc. pour nous aider à le diffuser au plus grand nombre... contactez-nous.

6 octobre 2006

Demain samedi je jouerai en solo au Shebeen, 16 rue du Pot de Fer dans le Quartier Latin avec l'excellent Gaspard Royant. Gratuit.

12 septembre 2006

Ce soir j'accompagne à la guitare Lafayette Young (= Stéphan, le chanteur de New Pretoria, en solo) au Pop In, ça risque d'être sympa.

Sinon, 12 morceaux avec les Urchins ont été enregistrés. Mixage en cours... et prochain concert le 29 septembre (cf. page concerts).

4 août 2006

Hier j'ai accompagné à la guitare Lafayette Young (= Stéphan, le chanteur de New Pretoria, en solo) sur la scène de la Flèche d'Or, c'était une bonne soirée.

La semaine prochaine, on enregistre des morceaux avec les Urchins.

24 juillet 2006

De retour de Glasgow où j'ai fait quelques concerts (solo) en compagnie des excellents The Tall Boy. C'était bien !

21 juin 2006

Petit concert impromptu (en solo) dimanche au Zorba dans le 10e, invité par REZA et les Chiltons (cf. détails page concerts).

31 mai 2006

Ca y est...

12 titres ; extraits :

3.
Oh stories
7.
What do you have to say
10.
Mutual friend (version 2)

15 mai 2006

Ca fait un petit moment que je n'ai rien écrit ici... c'est qu'il ne se passe pas grand'chose, on fait pas mal de concerts, dans des endroits plus ou moins agréables, souvent en compagnie de gens charmants et talentueux (The Chiltons, Lafayette Young, Pokett, Paloma, Cheap Star, Against Lupa, The Tall Boy, Johannes Hopfner... cherchez-les sur internet tous ceux-là). A part ça, un nouvel album est prêt mais ne sortira pas tout de suite. Patience...

13 mars 2006

Ca fait un petit moment que la dernière compile ADA (n° 9) est parue, ça se passe ici, vous la pouvez télécharger gratuitement... y figure un titre de l'album "Pierre & Marie".

14 février 2006

Le prochain concert de Pierre aura lieu en formation électrique avec les Urchins, maintenant augmentés de Marie à la flûte et au chant. Ca se passera le 7 mars sur la péniche La Balle au Bond et nous serons en compagnie de nos amis New Pretoria...

31 décembre 2005

Caramba, encore raté : pour la quatrième fois consécutive le titre que j'ai envoyé aux Inrocks ne figure pas sur CQFD, leur compile annuelle starac'-style. Mais c'est pas grave, l'excellent webzine POPnews vous propose le morceau Dream on Dream on, extrait du nouvel album Pierre & Marie, en téléchargement gratuit jusqu'au 31 janvier 2006 ; ça se passe ici.

Sinon, grâce à JB, excellent batteur des Urchins, ces derniers ont droit à un site web particulier. Cherchez bien sur le menu à gauche.

Hé, au fait : bonne année !

17 novembre 2005

Un peu de mouvement :

J'ai préparé une nouvelle compilation (encore !!!) intitulé The Urchins. Elle ne contient rien de nouveau, mais compile 12 titres de divers albums dont le point commun est d'être joués par les Urchins en concert. Le but est bêtement d'avoir quelque chose de représentatif à proposer aux gens aux concerts.

Par ailleurs, l'album Pierre & Marie, 11 interprétations acoustiques de titres divers par Marie (chant, flûte, percussions) et moi (chant, guitare, piano) est terminé... Il reflète nos prestations live en duo. Voici les pochettes :

Vous pouvez les commander sur la page ad hoc.

Sinon, le 2 décembre aura lieu chez Pascaline (restaurant dans le 20e parisien au couscous excellent soit dit en passant) un quadruple concert gratuit avec Paloma, Lafayette Young, les Toulousains Michel & Michel, et Pierre & Marie. On vous y attend !

20 octobre 2005

Après VirginMega, c'est au tour de iTunes de proposer deux albums en téléchargement payant (MY OWN et RSRCHN').

28 septembre 2005

Un petit article très gentil trouvé ici.

30 août 2005

Les Urchins vont bientôt être opérationnels pour faire des concerts avec leur nouveau batteur JB… si vous avez des propositions n'hésitez pas à nous contacter.

1 juillet 2005

Les albums MY OWN et RSRCHN' sont disponibles en téléchargement payant sur le site virginmega.fr.

Ca se passe ici et . Notez l'album "du même artiste" en bas à droite… La reprise de Marley sur RSRCHN' n'est pas disponible.

15 juin 2005

A lire : deux chroniques de l'album 1+2+3+4=10 (toujours en écoute ici, cf. 4 avril), page "chroniques".

7 mai 2005

Bon, frustration, ennui, ego tripping at the gates of hell ou ce que vous voulez, j'ai envie de parler de mon dernier album "1+2+3+4=10".

Je voudrais tout d'abord préciser que c'est complètement "innocemment" (à la New Order) que j'ai baptisé l'album de cette manière, avant de m'apercevoir que la dernière chanson dit "je crois que j'en ai assez" et que le 10 du titre boucle la boucle avec le premier album "10 classic rocks". Je me demande bien ce que ça signifie (soupir)… Sinon, cette somme, c'est la "Tétraktys" pythagoricienne, mélange douteux de mathématiques et de mysticisme (et donc de musique).

C'est un album "électronique" (mais il y a plein de guitares), avec des chansons à la construction un peu "free". Depuis "My own", où les morceaux sont assez classiquement structurés, j'ai eu envie et essayé de faire des choses plus "premier jet" - sur "Rsrchn'" aussi, la différence c'est que là j'ai utilisé un outil supplémentaire pour les rythmiques, donc il y a plus de boucles, et ça sonne peut-être un peu moins cheap.

Une structure de chanson que j'aime bien, qui revient souvent, et qui traduit certainement pas mal de choses - mon impatience, entre autres - c'est A / B. Par exemple, "Comin' up", c'est ça : les deux parties sont séparées simplement par un coup de percussion, paf. Cette chanson part d'une image vue enfant dans un livre d'histoire : des vikings remontent l'embouchure d'un fleuve et attaquent un monastère. Sur "Things that stay the same", cette construction en deux parties est encore plus évidente : un riff de guitare élémentaire sur lequel s'ajoutent d'autres motifs de guitare, puis tout d'un coup une partie à l'orgue. Une résignation en quelque sorte.

Deux chansons sont des duos avec Marie. Les voix de "It's hard to believe" ont été faites très rapidement et après j'ai passé des heures à trier les prises et les monter entre elles… j'aime bien faire comme ça, essayer de tirer le maximum d'un truc imparfait, plutôt que d'attendre la prise ultime… "Where can we find love" est un remake d'une chanson de l'album "Pierre with Marie", les voix sont les mêmes, j'ai refait toutes les parties instrumentales et modifié légèrement la structure. J'avais fait écouter la première version à l'époque à un gars du label Source, il avait trouvé ça "intellectuel" (les lignes de basse électronique, le rythme). Je ne sais pas si les guitares acoustiques de la nouvelle version changeraient son point de vue…

Les chansons dont je suis le plus content c'est "Dreams I slept with", "Ztrange", et bien sûr la folkeuse dernière "I think I had enough" (mais de celle-là je ne veux pas parler). Le texte, le break "Mark E. Smith" et la fin instrumentale sont les petites victoires de "Dreams". Quant à "Ztrange", elle est bizarre mais tout y tombe bien je trouve, même le chant (perfectible) et les (petites) maladresses syntaxiques du texte.

Les deux chansons les plus "faciles", outre "It's hard to believe", je pensais que c'étaient "My share" et "So much is lost". Celle-ci est écrite sur un accord (do mineur, l'accord le plus confortable)… Les quelques échos que j'ai eus de "My share" ont été généralement négatifs, ce qui m'a surpris et attristé - un peu. Je pensais (je pense) avoir fait un truc un peu vulgaire, mais énergique, qui plairait. Peut-être est-ce trop déconstruit (mais c'est ce qui me semble faire tout l'intérêt du morceau).

Pour revenir à ma (relative) lassitude, après 7 ans et un certain nombre d'albums, ma situation n'a guère changé, je suis presque aussi isolé qu'au début… J'exagère, il y a eu des rencontres, des projets avortés… Le pire c'est les gens qui disent "on dirait que tu te complais dans cette situation". Parfois je perds complètement confiance en moi et ça c'est vraiment nul. Mais il suffit d'un rien pour que je recommence à être incurablement optimiste.

4 avril 2005

L'album 1+2+3+4=10 est disponible ici (référence 0018) et le voici en téléchargement MP3 intégral pour un petit moment.

1. Comin' up
2. It's hard to believe
3. Dreams I slept with
4. Things that stay the same
5. Ztrange
6. Sounds XII
7. My share
8. So much is lost
9. Where can we find love
10. I think I had enough

(Tout ça en MP3 44100 Hz / 128 kbps / stéréo). C'est un album majoritairement électronique. Les réfractaires au genre peuvent passer directement au 10e titre…

1 avril 2005

Des photos du récent concert chez Pascaline . Et y a plein d'autres photos sur shaddylane.

8 mars 2005

Soon...

9 février 2005

Un compte rendu de concert sur le webzine Froggy's Delight ici et des photos .

1 février 2005

Une interview sur le webzine Liability ici.

10 janvier 2005

Quelques modifs dans la présentation du site....

13 décembre 2004

Ca y est !!! Vous l'attendiez tous (hem), la triple compilation PiERRE - COMPiLED (no. 0017) est disponible. 37 titres en 3 CD dans un joli étui cartonné ROUGE, au tarif imbattable de 14 EUR. Disponible uniquement ici.

Tracklisting :

DISC ONE (compiled 1998-2002)

DISC TWO (recompiled 1998-2002)

DISC THREE (compiled III)

1. JOHN McTIERNAN

1. VOTE (shit, pay)

1. PARANOID

2. DON’T HANG AROUND (hard version)

2. DON’T HANG AROUND (soft version)

2. HE’S THE MAN

3. IT’S NOW TIME

3. YOU CAN PRETEND

3. WHO’S COMING

4. TAKE ME TO THE STATION

4. DREAM ON DREAM ON

4. SOMETHING MORE

5. LITTLE STAR

5. WINTER RERUNS

5. GREAT TIMES

6. ALBATROSS

6. UNTITLED II

6. BURNING HELL

7. IT MAKES NO SENSE

7. MILLIONAIRE

7. THE PLACE

8. STUPID

8. HANG ON

8. LITTLE MAN

9. NOTHING BUT LOVE

9. COMIN’ OUT FOR MORE

9. BY MY WINDOW

10. YOUNG FOR LONG

10. YOU ARE EVERYTHING I LOVE

10. KILLER

11. MARIE

11. LIGHT IN THE SUN

11. SUNBURN

12. BIRDIE

12. DESTINY

12. MY OWN

 

 

13. FIRE

6 décembre 2004

En cherchant bien, vous trouverez sur ce site quelques titres enregistrés lors du concert évoqué ci-dessous :)

13 novembre 2004

Les Urchins ont joué pour la première fois hors Ile de France : à la Rock School Barbey, Bordeaux, le 11 novembre. Nous étions invités par le label Odette pour un concert en compagnie des People On Holiday (qui on fait de très réussies reprises de Depeche Mode et des Doors à deux guitares acoustiques) et de Kim (qui sait autant faire le mariolle avec une guitare qu'avec un synthé). Je mettrai sous peu l'enregistrement (de qualité assez moyenne) en ligne.

Au retour, comme dans la voiture il n'y avait que la radio, on s'est tapé toutes les daubes de la bande FM entre Bordeaux et Paris. Dans ces moments là, entre un Sardou en duo avec Garou et un Calogero en duo avec Passi, on se dit qu'il est heureux que Bob Marley ou Gainsbourg existent, que Bowie ait fait l'album "Let's Dance", ou qu'il y ait Radio Béton à Tours. La palme de l'affreux revient dans la catégorie homme à Joe Cocker qui reprend "One" de U2. Comme dit Claude, on a l'impression que des morceaux de viande sortent de son gosier. Sinon chez les meufs il y a Patricia Kaas dont le "Mademoiselle chante le blues" est une tuerie.

26 octobre 2004

Le compte rendu d'un petit concert donné avec Marie au Bar 3 à Odéon ici (merci au webzine Froggy's Delight). Par ailleurs le morceau CRC extrait de RSRCHN' sera présent sur la compilation ADA volume 5, proposée par le webzine A Découvrir Absolument et téléchargeable gratuitement ici à partir du 1e novembre.

6 octobre 2004

Une interview récente donnée au webzine A Découvrir Absolument ici.

20 septembre 2004

Alors, comment c’était le concert hier sur la péniche Alternat ? Pas de public, une organisation vraiment médiocre, de la violence, du rock’n’roll… On a bien rigolé.

Avec plus d’une heure de retard pour cause d’arrivée tardive des Allemandes d’Elektrolochmann, en provenance directe de Stuttgart, Pokett monte sur scène en formation duo. Devant un public très clairsemé Stéphane et Laurent (coiffé d’une magnifique casquette AC/DC) tirent un peu la gueule mais ça le fait. Leurs voix, deux guitares acoustiques, un peu de clavier Bontempi et de la boîte à rythmes rudimentaire suffisent à installer l’atmosphère mélancolico-ensoleillée de Crumble. Ils jouent quelques titres de l’album, une reprise de A pillow of winds (Pink Floyd) et c’est déjà fini. C’est ensuite le tour d’Elektrolochmann. Pendant qu’elles jouent (Marie a beaucoup aimé leur électro-noisy-pop), je tente désespérément de trouver une batterie et un batteur pour remplacer le nôtre qui nous a salement plantés. Quelques sueurs froides plus tard on dégotte une batterie, et alors qu’on s’était résignés à faire notre set sans drums un certain Max se propose pour remplacer Claude… il y a un peu plus de public et contre toute attente ça se passe carrément bien avec le Max ! ! ! What a relief. Enfin, vers 21h30, Hi Hat s’empare de la scène et termine la soirée en beauté avec son reggae accordéonisé. On finit sur l'énorme Tempo riddim, grand succès auprès des jeunes.

1 septembre 2004

Vendredi 27 août, premier jour du festival Rock en Seine 2004. Il faisait beau et chaud lorsque nous sommes arrivés Marie et moi au Parc de Saint-Cloud, vers 16 heures. On n'était pas seuls… une grosse demi-heure plus tard, on était dans la place.

Le quatuor féminin Electrelane débute son concert sur la "petite" scène... Bof, pas grand'chose à dire, leurs chansons me font penser à Stereolab et ne m'intéressent guère. Je m'attendais à beaucoup mieux et surtout à plus d'originalité ! On écoute quelques morceaux, puis on se dirige vers la grande scène où officient les Roots. Il y a un monde fou, impossible d'approcher. D'assez loin, le son est très fort et très mauvais, à base de basses surpuissantes mais incertaines et de voix mal équalisées et mixées trop en avant. Je les avais vus au Zénith il y a quelques années, et j'avais adoré leur hip-hop virtuose mais sobre. Et là, quelle déception ! Show à l'américaine, soli gras de guitare blues, impros techniques interminables… Non seulement ça n'a aucun intérêt, mais en plus c'est insupportable. Pour passer le temps, on s'amuse à identifier les thèmes connus qui émaillent les impros : ça va de 'My Favourite Things', le standard de Rodgers & Hammerstein, à 'Iron Man' de Black Sabbath… Allez, un dernier titre hip hop plus dépouillé pour finir sur une note moins négative, et c'est fini.

Le problème à Rock en Seine, outre qu'il y a trop de monde, c'est que la programmation est mal foutue : malgré les deux scènes, il y a des moments où il n'y a pas de concert. On attend donc devant la petite scène qu'arrive Mike Patton, dont je ne connais pas les disques, que ce soit avec Faith No More, Mr Bungle ou Fantômas, et que j'étais curieux de découvrir. Ah non, changement de programme, c'est un certain Yann Destal qui se présente, accompagné d'une violoncelliste. On reste un morceau, c'est bien, mais là désolé mon gars, c'est l'heure de Sonic Youth et je suis surtout venu pour eux…

Sonic Youth. Ce n'est pas du tout mon groupe préféré, mais sûrement un de ceux dont j'ai le plus d'albums (avec les Beach Boys, ha ha). Il faut dire que j'ai commencé en 1990 avec l'album 'Goo'… Je trouve qu'ils vieillissent bien, gagnant en finesse ce qu'ils perdent en énergie pure… de ce point de vue leur dernier album 'Sonic Nurse' est vraiment réussi. Je ne les avais jamais vus en concert !!! Eh bien c'est chose faite, et c'était très bien. Déjà, le son est beaucoup moins fort et plus précis que pour les Roots. Ensuite, malgré leurs rides, ils ne ménagent pas leur peine, en particulier Thurston Moore qui n'hésite pas à se rouler par terre à la moindre occasion. Ce qui est surtout très beau ce sont les sourires et regards concentrés ou complices qu'ils s'échangent et qui trahissent le plaisir qu'ils ont à jouer ensemble. Même si on sent qu'ils ont énormément de métier, ils ne sont pas du tout un groupe blasé.... Le concert dure une petite heure, mélangeant des morceaux de 'Sonic Nurse' et quelques vieilleries ('Teenage Riot' et autres classiques extraits de 'Daydream Nation'). C'est beaucoup trop court et Thurston, navré, promet qu'ils reviendront en France en décembre.

Retour à la petite scène pour Daniel Darc. Le voici, cadavérique et tout de jean vêtu, accompagné de cinq musiciens. Il se dégage immédiatement de sa personne quelque chose de très émouvant, il semble tout à la fois fort et fragile, ses gestes sont gauches mais élégants, sa voix est un peu flûtée (je trouve qu'elle ressemble à celle de Jean-Louis Trintignant). Malheureusement je ne suis guère séduit par les musiques et arrangements sur lesquels il chante, c'est un peu "gentillet". J'abandonne donc Marie pour aller voir de quel bois se chauffent les White Stripes.

On m'avait dit tellement de mal des White Stripes en live… je trouve que ce n'est pas justifié. Effectivement le jeu de batterie de Meg "poum tchac" White est sommaire, mais pas plus que sur leurs albums. Jack White se débrouille parfaitement pour restituer tout seul les différentes parties de guitare des disques, et il chante très bien. Bref, on m'avait parlé d'arnaque, je ne suis absolument pas d'accord, c'est l'honnêteté même. Bon cela dit les White Stripes j'aime bien un quart d'heure, mais les morceaux se suivent et se ressemblent beaucoup, et il manque parfois le riff ou la mélodie qui éleverait le débat au-delà des stéréotypes du blues primitif. Par ailleurs, si j'aime généralement les morceaux les plus violents, je trouve les ballades mièvres. En parlant de riff qui tue, ils jouent stratégiquement 'Seven Nation Army' en dernier… gros succès auprès du public. Les filles se pâment pour les biscotos de Jack White (guère charismatique selon moi), les mecs reluquent les lolos de Meg White (no comment). Ah oui un truc pas terrible : le concert est filmé, mais l'image n'est pas synchrone avec le son. C'est assez nul ça…

La nuit est tombée, Marie me raconte la fin du concert de Daniel Darc, sa gentillesse, sa sincérité… J'aurais dû rester. Tant pis… Quelques mots sur Joss Stone : c'est quoi cette soupe ??? Enorme faute de goût dans la programmation.

C'est le tour des Chemical Brothers, et il faudra qu'on m'explique. Quel est l'intérêt d'un concert des Chemical Brothers avec des milliers de spectateurs immobiles, les yeux rivés sur les vidéos (marrantes mais bon) ? Avec Marie on danse, mais on n'est pas assez près de la scène, il y a si peu d'ambiance que c'en est déprimant. Au bout d'un moment, quelques-uns de leurs plus gros tubes ayant été grillés ('Music:Response' ou 'Block Rockin' Beats' n'ont pas pris une ride), ça devient soudain dangereusement mou du genou, des sons un peu pourris se font entendre… on décide que ça va bien comme ça, et on s'en va sous une petite bruine.

D'ailleurs on n'est pas les seuls à partir, transhumance nocturne sous le regard des statues du parc de Saint-Cloud et des CRS. Il n'est que 11 heures !!! Quelle honte.

28 août 2004

Je suis allé rendre visite à mon pote Guillaume qui habite près de la frontière suisse (St Julien en Genevois pour les connaisseurs) et il m'a traîné au festival For Noise près de Lausanne le samedi 7 août. C'était le dernier jour, le festival ayant commencé le jeudi avec entre autres Calexico (génial d'après Guillaume, qui est fan inconditionnel).

Bon a priori l'affiche du samedi ne me faisait pas plus envie que ça, j'aurais préféré y aller la veille pour Spiritualized... Allez quoi c'est l'occasion de découvrir Gonzales que je ne connais pas du tout et dont Guillaume me vante les prestations scéniques déjantées.

On arrive, le cadre est très agréable, en pleine verdure dans les hauteurs de Lausanne. Le public est bon enfant, du jeune, du vieux. Une grande scène principale, et deux petites scènes dont une à l'intérieur d'une sorte de châlet.

Tout d'abord, Nouvelle Vague. J'avais écouté le disque (une seule fois) auparavant et trouvé ça accrocheur, malgré le massacre de 'Love will tear us apart' de Joy Division. Guillaume a trouvé que leur concert était du pur foutage de gueule, moi je suis bon public alors voilà à quoi ça ressemblait : public assis, un des mecs chauves à la guitare acoustique, l'autre mec chauve au synthé (inaudible la plupart du temps) et trois chanteuses qui se relaient (dont Camille, déjà aperçue à un concert de Murat, qui fait ici 70% du show, culotte apparente). L'aspect bossa nova a pratiquement disparu et c'est dommage : petites percussions agitées par les chanteuses, jeu de guitare qui ne se rapproche des rythmiques bossa que trop rarement. Du coup ça donne un truc un peu boy-scout au coin du feu, ou fête de la musique dans ma rue... Cela dit les chanteuses chantent très bien (surtout Camille qui imite le solo de guitare sur 'Too drunk to fuck' des Dead Kennedys, succès assuré auprès des jeunes). Ce qui a surtout énervé Guillaume je pense c'est l'attitude un peu hautaine d'une des chanteuses ("alors les gens, c'est quoi la chanson qu'on vient de faire" - sous entendu bandes d'incultes). Moi je mets ça sur le compte de la timidité... Ils n'ont pas joué 'Marian' des Sisters Of Mercy, une des réussites de l'album, mais ont niqué 'Love will tear us apart' aux petits oiseaux une nouvelle fois. Bon c'était pas génial, mais ça m'a permis de découvrir 'In a matter of speaking' de Tuxedomoon, une merveille de chanson. Il faut que je me procure des albums de ce groupe.

Ensuite, Gonzales. Guillaume, qui était surtout venu pour lui, est déçu quand on s'aperçoit qu'il va faire un concert "piano solo", tel un (sous) Keith Jarrett. Apparemment il a sorti ou va sortir un album de morceaux piano solo - Guillaume reconnaît également quelques-uns de ses morceaux hip hop adaptés. Il a beau faire quelques blagues et posséder une sacrée dose de charisme (surtout comparé aux ternes Nouvelle Vague), ça ne décolle pas vraiment. Nous sommes un peu dégoûtés qu'il ne chante pas. Musicalement ça me fait penser à Yann Tiersen en plus énergique... Gonzales est très à l'aise au clavier (une caméra filme ses mains de dessus, ça occupe les yeux) et le public, toujours assis, a l'air d'apprécier. Nous c'est bof bof bof... on se casse.

On se retrouve devant The Bahareebas devant l'une des petites scènes. Un groupe suisse de surf music... sympa 5 minutes, mais la surf music comme chacun sait c'est un peu toujours pareil... Ils jouent EVIDEMMENT le célèbre 'Misirlou' popularisé par Pulp Fiction, le film. Le son est assez naze, et d'ailleurs il est meilleur DERRIERE la scène, au bar. Ha ha ha.

On s'ennuie relativement malgré les bières quand soudain déboulent The Peacocks. Ce trio suisse allemand ressemble un peu à la bande à Lucien - trois mecs gominés, habillés en noir, jouant des instruments noirs. A cause de la contrebasse on craint le rockab' à 2 balles mais en fait c'est plutôt une espèce de skate-rock un peu martial (sont-ce les origines teutoniques ? hum). En tous cas ils possèdent une sacrée énergie et sont hilarants à regarder. Le contrebassiste fait du rodéo sur son instrument, le guitariste-chanteur roule des yeux énormes et boit du vin à la bouteille pour se refaire une santé entre les morceaux. La classe. Un succès, mais bon musicalement c'est pas l'extase quand même...

Ensuite retour devant la grande scène pour MC Tali, dont je n'avais jamais entendu parler. De la drum'n'bass plutôt light, mais bien foutue. Le son est surpuissant, MC Tali, qui a l'air très jeune, porte un jean blanc, un soutif a paillettes et une casquette ridicule. Elle bouge son corps et chante très bien. Les choristes en minijupe se trémoussent, les mecs aux synthés oscillent, le batteur bastonne, on se défoule comme des bêtes sur le dancefloor (ils ont viré les chaises...) Au bout de 30 minutes ça nous gave (comme souvent avec la drum'n'bass, les morceaux plus calmes sont assez insupportables de mièvrerie).

On va faire un tour du côté de l'autre petite scène, celle du châlet, et là on voit Camp. "Les nouveaux Radiohead suisses" d'après le flyer du festival, n'ayons pas peur des mots. En fait de Radiohead ça ressemble plutôt à The Rapture ou autre truc dans la mouvance disco-rock. Les mecs ont de bonnes gueules, le guitariste-chanteur porte le même gilet à carreaux que Jimmy Page au Royal Albert Hall en 1970 (j'y étais pas mais j'ai vu le DVD), le bassiste ressemble à Tintin, et le batteur, plus âgé, a l'air un peu alcoolo. C'est bien, malgré un jeu parfois approximatif et un son qui laisse à désirer (on entend à peine le chant). Les lignes de basse sont énormes, la guitare est bien funky, ils utilisent parfois quelques boucles synthétiques... Pas beaucoup de public, mais ceux qui sont là apprécient. Tout le monde danse. Mais soudain c'est le drame, la vis qui retient la sangle de la basse de Tintin se casse. Interruption, recherche de la vis, pas de vis, Tintin finira le concert assis. Une meuf m'interpelle, complètement raide : "c'était bien hein, mais le public qu'est-ce qu'il était con." Oui madame... Perso c'est le concert que j'ai préféré de la soirée.

Après MC Tali Roni Size arrive, accompagné des mêmes musiciens que MC Tali (il produit son disque apprend-on). Souvenirs souvenirs, je me rappelle de l'album 'New Forms' alors que la jungle était LE courant musical à la mode (1997). Qu'en reste-t-il maintenant ?... La musique de Roni Size n'a pas beaucoup évolué, c'est assez brutal (dans la veine de son deuxième album si je ne m'abuse), efficace mais sans surprise. MC Tali le rejoint sur scène. On s'en va.

Les flics suisses nous arrêtent. Vous avez pas oublié quelquechose ? Hein ? Ah oui merde les phares. Et si on faisait un alcootest ? Euh... Bon circulez, ça ira pour cette fois, et soyez prudents.

11 août 2004

Pour vous, l'album My Own en mp3, en entier, gratis :

128 kbps / 44 kHz / stéréo
(3 Mo pièce environ)

20 kbps / 11 kHz / mono
(500 Ko pièce environ)

1. RAIN FALLS DOWN
2. DON'T MATTER TO ME NOW
3. PARANOID
4. LITTLE MAN
5. SOUNDS X
6. FAVOURITE MELODY
7. KILLER
8. DO YOUR BEST (cold version)
9. BEFORE THE END
10. MY OWN

1. RAIN FALLS DOWN
2. DON'T MATTER TO ME NOW
3. PARANOID
4. LITTLE MAN
5. SOUNDS X
6. FAVOURITE MELODY
7. KILLER
8. DO YOUR BEST (cold version)
9. BEFORE THE END
10. MY OWN

Incroyable ! Bon si vous aimez, n'hésitez pas à l'acheter (7 EUR port compris pour la France) ici.

10 août 2004

J'ai trouvé deux phrases à mon (notre) sujet sur le webzine www.grandrock.net :

Dans un compte rendu du concert du 24 juillet, le chroniqueur (Manu il s'appelle) écrit : "Désolé, le second groupe nommé The Uchins a bien joué plusieurs morceau mais pas un seul n’a accroché mes oreilles. Passons…". Very nice! Heureusement pour sa soirée il a aimé les deux autres groupes (Jinx et les Clochards Célestes). Le compte rendu complet ici.

Plus sympa, dans la chronique de la compilation en ligne ADA volume 2 (réalisée par l'équipe de www.adecouvrirabsolument.com et disponible sur leur site) datant de février, le chroniqueur (Pablo) liste les morceaux qui lui ont plu: "Pierre sûrement, qui m'a agréablement surpris et dont je me méfiais après le spam intensif sur ma boîte mail, avec une sensiblité toute Beatlesienne, bien que out of breath parfois." Le morceau en question c'est Paranoid, chanté comme un asmathique. La chronique complète ici.

Hem... je ne considère pas mes newsletters comme du spam, il suffit de me demander pour être désabonné. Par ailleurs je trouve normal d'adresser ces newsletters à des gens (chnoniqueurs, etc) qui sont censés être à l'affût de nouveaux artistes. Je ne vois pas bien comment je pourrais me faire connaître sinon. J'ai parfois l'impression que les gens imaginent que ça se fait tout seul... Enfin bref, je viens de leur envoyer RSRCHN' à ce webzine, on verra ce que ça donne.

28 juillet 2004

Le pourquoi du comment je chante en anglais.

D'abord, c'est culturel. Depuis que j'écoute de la musique (pop), j'ai du écouter 100 disques anglophones pour un disque francophone. Longtemps la chanson française (le rock français) a été pour moi synonyme de médiocrité, et je suis gentil... Bien sûr ce n'est pas vrai... mais pas faux non plus si on compare les qualités moyennes des productions francophones et anglophones (à mon avis hein). Enfin bref, maintenant que je suis un peu plus vieux et moins sectaire, ne vous inquiétez pas ça va mieux, j'écoute des gens qui chantent en français, en partie grâce à Marie (qui est fan de JL Murat).

D'ailleurs j'y pense j'ai également écouté plus d'albums chantés en portugais qu'en français, mais (malheureusement?) je ne parle pas cette langue alors n'en parlons plus.

Ensuite, j'ai lu il y a un certain temps une interview (il me semble que c'était le gars de Bed), où était exprimée très justement l'idée suivante, idée qu'à l'époque je suivais instinctivement sans toutefois arriver à la formuler: choisir de chanter en anglais (lorsqu'on maîtrise cette langue) plutôt qu'en français c'est comme choisir d'utiliser une guitare plutôt qu'un piano. C'est un choix musical et esthétique. En effet qu'est-ce qu'une langue sinon un ensemble de sons? Eh bien voilà je suis plus à l'aise avec les sons de l'anglais (ça découle probablement du premier point).

Bien sûr, ce choix esthétique à pour effet d'empêcher ceux de mes compatriotes dont l'anglais n'est pas assez performant de comprendre les paroles de mes chansons. Mais qu'importe. Personnellement j'ai longtemps négligé de m'intéresser à ce qui était dit dans les paroles des chansons que j'écoutais: j'aimais bien comprendre les mots parce qu'ainsi je pouvais chanter avec le disque, mais le sens importait peu... Et même, moins le sens était clair, plus ça me plaisait, car ça me permettait d'inventer ma propre histoire à partir des mots.

C'est une des raisons pour lesquelles j'aime New Order. La diction de Barney Sumner est très claire, il utilise des mots simples... et le sens des paroles est complètement obscur!!! De même j'aime The Fall parce que les mots de Mark E. Smith sonnent magnifiquement, même si on n'y comprend rien. "Objectivement", après analyse, on pourra dire que les textes de Mark E. Smith sont d'une grande qualité littéraire, et que ceux de Barney Sumner sont idiots. Mais dans les deux cas les paroles des chansons me font rêver. Chicago, Now !!!

C'est ce que j'essaie de faire. Le fait d'utiliser une langue étrangère, même si je la connais très bien, apporte une certaine dose d'incertitude. Maintenant que j'ai écrit plus de 100 chansons, je suis un peu expérimenté, j'ai mes petites habitudes... Des thèmes et idées auxquels je reviens souvent sont apparus... Mais je ne veux pas en parler, c'est un peu mon jardin secret. Quand la chanson passe, j'aime bien me dire qu'il y a des choses que je suis seul à comprendre (même si ce n'est pas vrai... j'imagine que ce n'est pas bien sorcier finalement). C'est ce qui fait que la chanson m'appartient toujours un peu. Je ne crois pas que j'arriverais à faire la même chose en français. Ou alors il faudrait que je me mette au créole. Connaissez-vous le chanteur réunionnais Alain Péters? Je vous recommande chaudement l'anthologie Parabolér.

25 juillet 2004

Et voilà... j'ai été refusé à mon concours, et le dernier concert des Urchins avant la rentrée a eu lieu hier, avec nos confrères Jinx et Les Clochards Célestes. Y avait pas grand'monde... Merci à ceux qui sont venus. Pour me consoler, deux nouvelles chroniques des albums My Own (sur Liability) et Rsrchn' (sur Popnews) plutôt positives sont parues (ici).

Restez à l'écoute, je ferai peut-être un concert solo le 15 août à Saint Ouen avec Marie.

8 juin 2004

Quelques élucubrations sur les 6 premiers albums de Black Sabbath et sur Prince Far I ici.

26 mai 2004

La suite, avec Lee 'Scratch' Perry, c'est aussi ici.

17 mai 2004

J'ai commencé un petit mémoire sur deux de mes passions : le reggae et le hard rock. C'est que le début, OK OK, mais c'est ici.

3 mai 2004

Même si j'espère voir surgir de nouvelles chroniques de My Own de ci de là (lisez ici la dernière, publiée sur le site de l'émission de radio francilienne La Magic Box - le lundi sur IDFM 98.0 FM de 20h à 21h), j'ai commencé la "promotion" de l'album Rsrchn'. Ca consiste en gros à envoyer le disque à divers média, principalement des webzines, et les relancer régulièrement pour qu'ils l'écoutent... Un spot de pub sur M6 serait peut-être plus efficace, qu'en pensez-vous ?

8 avril 2004

Quelques modifs sur la page "Achetez un album avec votre carte bancaire"... Le système est désormais disponible en Anglais, et il y a un barème de frais de port pour les pays hors France. Passionnant, hein !!! Le tarif de base, c'est toujours 7 EUR par album port compris pour la France. Ca se passe ici.

1 avril 2004

Ce n'est pas une blague : je viens d'apprendre que le fils aîné d'Alain Souchon allait sortir un disque. Son nom d'artiste : PIERRE. Ben alors ça ! Sinon, j'ai entièrement refait le mixage de l'album Pierre with Marie, originellement enregistré début 2002. Justice est enfin rendue à la voix de Marie, qui était misérablement sous-mixée. La version de What comes next où je chantais (mal) est supprimée, remplacée par celle (très supérieure) de Marie. Si vous voulez entendre sur 6 morceaux Marie "mise en danger dans un champ de beats transgéniques" (dixit GDO@adecouvrirabsolument), ainsi qu'un des instrumentaux auquel je suis le plus attaché (Sounds IV), n'hésitez pas. La version remixée est désormais la seule version disponible.

29 mars 2004

My Own disque de coton : 100 exemplaires vendus, et ce n'est pas fini !!! Sans distribution, aux concerts et par correspondance, uniquement via ce site : ça s'arrose...

15 mars 2004

Brian Wilson live in concert c'est à la fois magique et affreux. La star déchue et son groupe (plus de 15 musiciens sur scène, dont un quatuor à cordes) vous brisent le coeur avec une magnifique chanson jouée très fidèlement, très finement, et la minute d'après c'est un immonde solo de saxophone posé comme un déchet sur une chanson mineure du répertoire Beach Boys qui vous les brise... L'orchestre de Brian Wilson est très pro, le public applaudit en rythme. Les musiciens sont tous d'excellents instrumentistes et chanteurs, et également des performers prêts à donner au public ce qu'il veut, soit à peu près 40% de génie wilsonien et 60% de fun in the sun. Bah... dans les sixties Brian Wilson s'est battu pour qu'on le prenne au sérieux, pour être reconnu en tant que compositeur, et aujourd'hui que son génie est loué par tous, les gens veulent encore qu'il leur joue Surfin' USA. Mais ce n'est pas grave, la chanson suivante vous met les larmes aux yeux tellement elle est intemporellement, mystérieusement, évidemment belle. Et l'homme Brian ? comment est-il ? Il va plus ou moins... il arrive à chanter un peu, généralement faux et avec une voix de dément, ce qui apporte au spectacle une petite touche cruelle et malaisante d'amateurisme cinglé. La plupart du temps cependant, sa voix est enfouie dans le mix sous les autres chanteurs. Ils parviennent (c'est assez incroyable) à recréer le son de voix de tête de Brian Wilson jeune. Je pense que la présence d'une femme parmi les chanteurs est cruciale pour arriver à ce résultat.

Le show est organisé en quatre parties : tout d'abord, une session acoustique avec les musiciens debout en cercle autour de Brian Wilson dans un coin de la scène. La plupart des chansons jouées sont des classiques pré-Pet Sounds, avec peu de leads vocaux (et donc pas de fausses notes...) C'est super.

Ensuite, les musiciens prennent leur place et le quatuor à corde entre en scène. On s'aperçoit alors de l'état pathétique de Brian Wilson qui n'arrive presque plus à chanter ses morceaux, prostré derrière son clavier qu'il ne touchera presque pas de tout le concert. Brian Wilson. Un vieil homme brisé, perdu sur cette scène au milieu de ses musiciens qui assurent le spectacle, au milieu de ces chansons qui le dépassent désormais.

La troisième partie et clou du spectacle, après un court entr'acte, consiste en l'interprétation intégrale de l'album perdu Smile. C'est généralement très impressionnant, les sections et mouvements s'enchaînant de manière très fluide les uns après les autres (la suite Heroes and Villains, l'instrumental Fire), c'est parfois très émouvant (les versions de Wonderful ou de Wind Chimes), et c'est aussi quelquefois pas terrible (Brian massacrant Surf's up). J'ai lu que l'album Smile sortira finalement fin 2004... 37 ans plus tard.

Après Smile, les musiciens saluent, quittent la scène, et reviennent pour la dernière partie du spectacle, la moins intéressante à mon sens. La plupart des morceaux sont des gros tubes style I Get Around, joués sans finesse. Mais soudain, Brian dit qu'il veut dédier une chanson aux victimes des attentats à Madrid. La chanson (Love & mercy) est magnifique et il la chante parfaitement. Bonne nuit.

10 mars 2004

Pour ceux qui ont raté la perruque de Marie hier... prochains concerts solo au N'Importe Quoi : les 12 et 23 mars (check la page concert). Il y en aura certainement d'autres, au même endroit. A suivre ! A part ça j'écoute The Real New Fall Lp (formerly Country on the Click), ça ne m'était pas arrivé depuis Extricate (un des premiers disques que j'ai acheté, en 1990, ça c'est de la indie-crédibilité... bon OK j'ai aussi acheté Téléphone à l'époque). Ce soir on va voir la Muraterie (La Cigale) et dimanche le brillant Brian (Olympia). Yeah.

Si la discographie commentée de The Fall vous intéresse, il y a site (USA) hilarant www.markprindle.com (des tas d'autres groupes sont passés en revue). Pour les amoureux des 60s-70s, je conseille plutôt celui-là (russe, mais en anglais) : http://starling.rinet.ru/music/index.htm.

29 février 2004

Les 29, 30 mars et 5 avril, au Théâtre de l'Opprimé à Paris, sera jouée l'antique pièce Antigone (Sophocle) pour laquelle j'ai mis en "chansons" les interventions du choeur. Marie chante dans le choeur déguisée en space invader. Adresse, tarifs, crédits et un joli dessin ici.

29 janvier 2004

Du live (en solo pour l'instant, pour de stupides raisons de BRUIT) : après une bon feeling le 6 janvier, des concerts sont prévus au N'Importe Koi, 16 r du Roule Paris 1e. Le prochain sera le 9 mars (voir la page concerts pour plus d'infos).

21 janvier 2004

Le titre Paranoid fait partie de la compilation ADA n°2 téléchargable sur le webzine www.adecouvrirabsolument.com, côtoyant d'autres autoproduits et quelques euh, produits (dont Sufjan Stevens et Cyann & Ben).

10 janvier 2004

Mise en ligne d'un formulaire permettant l'achat des albums par carte bancaire (paiement sécurisé via www.eurowebpayment.com). En Français uniquement pour l'instant. Par ici la monnaie... j'en ai profité pour monter le prix du CD de 6 à 7 EUR pour me payer des vacances (et compenser la commission du fournisseur de service de paiement en ligne). Ca reste quand même raisonnable. Ce qui coûte le plus dans cette histoire, c'est la Poste. M'enfin...

5 janvier 2004

Demain mardi 6 janvier je joue en solo dans ce bar : N'Importe Koi 16 r Roule 75001 PARIS (vers 20h30). C'est gratuit.

30 décembre 2003

Un treizième album, un ! Il s'appelle Rsrchn', soit Researchin' sans les voyelles (pourquoi pas). C'est à dire que c'est la suite de Searchin'. Contrairement à My Own, plutôt auditeur-friendly, il s'agit (c'est Marie qui me le dit) d'un album plus difficile d'accès. Petit inventaire des 8 morceaux :

Crc : du rock brutal, en 5/4. Mais !!! qu'est ce que c'est ??? Il y a quelque chose d'étrange en plein milieu !!!
Refrain refrain : après My Own, très boisé, c'est l'heure du grand retour à l'électronique. Beeeeeep.
Problem : une chanson au texte assez drôle (je trouve), avec des sons de téléphones (qui ne devraient pas plaire à tout le monde). De téléphones, pas de Téléphone.
Sounds XI : ce morceau électronique est un exercice de composition / improvisation à quatre mains avec l'ordinateur (comme la plupart des titres de la série Sounds). Des harmonies, des enchaînements de séquences mélodiques… pas toujours prévus au départ.
Til I go insane : un morceau assez complexe dont je me félicite (rires…) Personnellement j'aime les sons électroniques primaires (voir Problem) mais c'est le cas d'à peu près personne. Pourtant c'est très naturel : les sons de synthé sont laids par définition, comme le monstre de Frankenstein. Cette laideur n'empêche pas la beauté de la musique (par exemple, Tutu de Miles Davis). Utiliser ce genre de sons permet d'éviter que les choses deviennent chichiteuses et aseptisées.
W.G.O. : un genre de blague, en hommage à JJ Cale et ses overdubs de guitare invraisemblables.
Wk ln : pour l'anecdote, c'est la première chanson enregistrée pour cet album. Grosse produktion, mon PC a eu du mal à suivre.
I shot the sheriff : c'est une reprise de Bob Marley (ah bon ?) et j'espère avoir été meilleur que Clapton (…) Contrairement à lui j'ai conservé la ligne de basse géniale de Aston Barrett. Comme lui j'ai enlevé toutes les onomatopées du chant. Seul Bob Marley pouvait le faire sans avoir l'air ridicule.

Je n'aime pas trop commenter les paroles, mais elles sont en ligne. Ce n'est pas parce que je chante en anglais que ça n'a aucun intérêt. Gnagnagna.

28 décembre 2003

Hello ! une bonne résolution pour la fin de l'année : j'ai décidé de transformer la page "listes", un peu minable (une liste d'albums favoris puérile, une playlist idiote), en journal de bord intitulé "blah", en hommage au tiers d'un album relativement naze de Iggy Pop (1986).

Pour mémoire, la liste dite des 16 albums favoris, utile à qui ne saurait vraiment pas quelle musique écouter... EFFACEE ! FINI ! TERMINE ! PLUS DE LISTE ! MORT AUX LISTES !